Le trouble de mon adolescence, la découverte du sexe. Mais pour moi déjà, le sexe a besoin de mystères, de senteurs sulfureuses et belles.  Mes quelques copines sont surprises de ma timidité et de ma fougue à vouloir les sentir et fusionner...

Les années 1980

A l' époque, j'avais quelques amies, à qui parfois lorsque nos aventures duraient plus qu'une nuit, je confiais à demi mot mon fantasme pour le bondage. J'avais découvert le mot dans une revue anglaise de BDSM achetée dans un sex shop , les amateurs étaient peu nombreux.

Mais  elles acceptaient sans retenue que je les attache pour jouer au dominateur....

  Ce qui était l'inverse de ma recherche initiale car j'aurai aimé qu'elles me dominent.

La vie est ainsi faite, je révais d'etre contraint et passif et je devenais maitre du jeu et actif...

De nos fou rires de débutant et de la confiance qu'elles m'accordaient au coin du feu de cheminée, je garde de  belles pensées .

Donc je m'initiais avec elles au bondage avec leur complicité.

En réalité je prenais vraiment beaucoup de plaisir à les attacher pour ensuite les effleurer, faire monter nos envies, jouer de nos corps, quelques légères claques sur les fesses, quelques pincements légers, puis des baisers profonds, de belles dégustations de corolles jeunes et à peine épanouies...

Pour finir en Matador, elle impatiente et haletante, attendant que je pénètre lentement , les yeux  dans les yeux, mis clos , sentant  les buches crépiter dans nos dos.

J'avais compris car ayant envie de vivre cette situation inversée que cette magie de l'instant doit etre controlée.

Alors je marquais des pauses, laissant ma compagne se languir un peu.

Peut etre suis je meilleur dominant que soumis car elles sont toujours revenues ...

Nous avions à peine plus de 20 ans, c'etait il y a plus de 30 ans...

Le BDSM était inconnu encore mais quel bonheur de l'inventer entre nous...

  Epoque ou le Net n'existait pas, ma première révélation fut celle ou en rentrant pour la premiere fois de ma vie dans un sex shop je suis tombé sur une revue, (damned dont j'ai oublié le nom...) qui a cristallisé toutes mes pulsions secretes. Cette revue que j'ai conservé des années avant de déménager et de la perdre, était pour moil le Graal.

C'est pourquoi plusieurs années plus tard quand le BDSM commença à etre "in" je savais déjà que l'acte de dominer n'est pas un acte "barbare" s'il est vécu comme un partage,qu'il n'a rien à voir avec la boue d'internet, mais au contraire qu'il doit une expérience de grande complicité et de confiance.